IRCAM Réhabilitation de l’ESPRO

Des lieux où des artistes rencontrent et travaillent avec des scientifiques, il n’y en a pas beaucoup dans le monde. En France, il n’y en a qu’un seul, l’Ircam, l’Institut de recherche et coordination acoustique/musique, créé par le musicien Pierre Boulez au tout début des années 1970. L’idée de l’Ircam est d’être à la fois un atelier de scientifiques et un laboratoire d’artistes. Alors, comment favoriser les rencontres et les échanges entre ces deux corps de métier au sein d’une telle structure architecturale ? Quelles sont les salles cachées sous terre à l’avant-garde de la création sonore et musicale ?

L’histoire d’un lieu à l’avant-garde de la création sonore

À l’origine, l’Ircam est construit en sous-sol par les architectes Renzo Piano et Richard Rogers, auteurs du Centre Pompidou-Beaubourg voisin. D’ailleurs, à l’ombre de son grand frère, l’Institut a bien du mal à se faire remarquer. Il s’est depuis agrandi, avec notamment une petite tour, pour apparaître dans le paysage urbain, et a surtout totalement pris son indépendance avec le Centre Beaubourg, pour devenir un haut lieu mondial de la recherche appliquée aux sons et à la musique. Après sept années de travaux de désamiantage puis de rénovation, l’Ircam ouvre à nouveau ses espaces enfouis sous terre au grand public.

@radioFrance / @DanielRousselot